THE DECLINE IN OUTDOOR SKATEABILITY 2013-2090
Cette intervention sculpturale entre deux arbres du parc Stewart présente de façon symbolique les préoccupations écologiques de l’artiste. Celle-ci a utilisé les projections du RinkWatch, un projet de recherches de l’Université Wilfrid-Laurier de Waterloo, en Ontario, qui recueille les données dans quatre villes canadiennes quant au nombre de jours suffisamment froids pour maintenir l’ouverture de patinoires extérieures. Ainsi, les strates de l’œuvre symbolisent les lignes d’un graphique illustrant la décroissance du temps de patinage à l’extérieur au Canada.
Pour réaliser cette œuvre, une collecte de centaines de bâtons de hockey a été réalisée auprès de résidents et d’organismes de l’île de Montréal.
Composition: bois, bâtons de hockey usagés, lumières, branches, grillage, ciment
La démarche
La pratique de Mia Feuer est alimentée par une préoccupation constante envers l’environnement. Elle s’intéresse aux paysages post-naturels où l’intervention humaine a altéré l’environnement et déclenché le processus – parfois rapide et irréversible – de sa dégradation. Son travail fait état de notre dépendance aux biens matériels et de son impact négatif sur l’écologie. Feuer n’hésite pas à faire ses propres recherches et à établir des collaborations scientifiques fascinantes.
L’artiste
Mia Feuer est originaire de Winnipeg, au Manitoba, et réside actuellement à Oakland, aux États-Unis. Elle est professeure auxiliaire de sculpture au California College of the Arts. Au début 2017, elle a participé à la première exposition totalement féminine de la célèbre Galerie Saatchi de Londres. Elle compte à son actif un nombre impressionnant d’expositions solos et collectives, de résidences d’artiste et de récompenses, dont le prix Joseph-S.-Stauffer du Conseil des arts du Canada qui reconnaît le talent d’artistes canadiens émergents.
